Début de saison humide au sud-ouest et plutôt sec dans l'est. Début des travaux dans toutes les régions. Quelques dommages par le gel dans des cultures non bâchées. Précautions à prendre pour les maladies pour les superficies sous bâches.RÉSUMÉ CLIMATIQUE ET RISQUES ASSOCIÉS
L’hiver a été caractérisé par une faible couverture de neige et des températures douces dans plusieurs régions, avec quelques périodes de fontes. Le printemps a été caractérisé par des températures en dents de scie avec des alternances de journées et de nuits chaudes suivies de périodes plus froides avec des températures sous zéro la nuit. En Montérégie, les nuits du 24 au 26 avril ont été froides avec des températures sous zéro, et ce, après le début des travaux de plantation.
Les précipitations sont abondantes en Montérégie alors qu’elles sont plus faibles vers l’est, dont la région de Québec qui enregistre un mois d’avril avec des précipitations sous la normale (voir la carte des précipitations).
AVANCEMENT DES TRAVAUX
En Montérégie-Ouest, les premières plantations ont eu lieu dans la dernière semaine d’avril ou au début du mois de mai, selon les marchés visés et les conditions au champ.
Dans les autres régions pour lesquelles des données sont disponibles, soit Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches, les transplantations ne sont pas commencées, mais devraient débuter bientôt.
INSECTES
Les températures fraîches ont été défavorables aux insectes dans les dernières semaines. Les premières observations de vers gris ont néanmoins eu lieu, mais peu de dommages sont rapportés pour l’instant.
MALADIES DE SOL
Les parcelles bâchées seront à surveiller pour les maladies dans les prochaines semaines. Il est à noter que les traitements fongicides pour préserver les laitues des maladies de sol doivent être appliqués au plus tard au stade de 10 feuilles des laitues, afin de s’assurer que la pulvérisation atteigne le collet à la base des plants. Les champs qui ont subi des conditions difficiles (excès d’humidité, feuillage endommagé, etc.) seront les plus à risque.
| Toute intervention envers un ennemi des cultures doit être précédée d’un dépistage et de l’analyse des différentes stratégies d’intervention applicables (prévention et bonnes pratiques, lutte biologique, physique et chimique). Le Réseau d’avertissements phytosanitaires (RAP) préconise la gestion intégrée des ennemis des cultures et la réduction des pesticides et de leurs risques. |
Cet avertissement a été rédigé par Eve Abel, agronome (MAPAQ), en collaboration avec Roger Francis Bioka-Kiminou, agronome. Pour des renseignements complémentaires, vous pouvez contacter les avertisseurs du sous-réseau Laitue et chicorée ou le secrétariat du RAP. Édition : Amélie Picard, agronome, M. Sc. et Lise Bélanger (MAPAQ). La reproduction de ce document ou de l’une de ses parties est autorisée à condition d’en mentionner la source. Toute utilisation à des fins commerciales ou publicitaires est cependant strictement interdite.
